Parfois je prie.
Qui? Pourquoi? Pour qui?
Dieu!
Je vis une histoire avec lui, celle d'une nécessaire connexion et, souvent, j'en appelle à sa compassion, à sa bienveillance. Il y a ces moments, où l'on se dit, il ne faut pas abandonner, on le sait, mais on a besoin d'une confirmation. Mais il y a surtout cette souffrance des autres, des gens, cette souffrance face à laquelle on est démuni, désarmé et qu'il nous est impossible de porter. Alors… on se demande s'il ne pourrait pas l'accompagner un peu. Il y a toujours de quoi prier Dieu, il y a toujours de quoi lui rendre grâce.
Guillaume Gallienne / 24 heures