La rigidité du dogme efface l'essentiel, c'est-à-dire l'aspiration vers la spiritualité, et vers quelque chose d'autre qui est plus grand que nous et qui nous élève. La spiritualité répond à un élan très fort, que j'ai vécu extrêmement fort dans mon enfance, parce que pour moi la foi n'avait aucun mystère dans ma toute petite enfance : c'était une évidence, c'était là, c'était acquis, c'était donné. [...] J'ai l'intime conviction qu'il y a quelque chose d'autre, qui est plus vaste que nous et qui nous habite et qui est une dimension inhérente à l'individu et dont on a besoin pour vivre et pour s'exprimer.
Marie-Anne Chazel
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