La Bible, ce chef-d’œuvre méconnu...

Benjamin Franklin vint à Paris en 1777 pour y négocier un traité d’alliance entre les États-Unis et la France. Il fut invité à une soirée mondaine où la conversation s’engagea sur le christianisme : plusieurs participants se moquèrent de la foi chrétienne et critiquèrent la Bible avec véhémence.

Un des grands dignitaires de Louis XVI déclara que non seulement les affirmations de la Bible constituent des attrape-nigauds, mais que ce livre n’a pas le moindre mérite littéraire.

Chacun approuvait. Seul Franklin se taisait.

Comme il jouissait de la faveur générale, on lui demanda son avis...
...- Il me semble bien difficile de m’exprimer sur une question aussi grave, répondit-il. Cependant, je pense aux mérites exceptionnels d’un petit livre que je viens de trouver chez un libraire. Puisqu’on a parlé de la valeur littéraire de la Bible, permettez-moi de vous en lire un passage.

Franklin tira de sa poche le volume en question, se recueillit un instant puis lut ce qui parut à ses auditeurs un magnifique poème.
- Que c’est beau! s’écria quelqu’un.
- Sublime! s’exclama un autre.

Chacun s’empressa autour de Franklin pour connaître le titre de l’ouvrage et son auteur.
- Très volontiers, dit-il. Mon livre contient quantité de passages semblables. Il n’est autre que la Bible, qui, selon vous est un livre sans aucune valeur, et je me suis contenté de vous lire la prière du prophète Habakuk (Habakuk 3).

La Bible, ce chef-d’œuvre méconnu...

         

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