Heidi prédicatrice

Heidi, vous vous souvenez ? L’émerveillement d’une petite fille devant les montagnes majestueuses, sa joie à contempler et à cueillir les jolies fleurs, à jouer avec les chèvres sur l’alpe… Oui, mais ce n’est pas que cela. Avec le temps, on a oublié que la fillette appuyait sa joie de vivre sur une foi solide. Des éditions récentes ont même remplacé les cantiques et les psaumes tant aimés de la grand-mère par des chants militaires.

Voici ce qu'il y avait dans l'original :

- La grand-mère de Clara, sa petite amie de Francfort, éveille Heidi à cette dimension de la vie.
«Dieu sait ce qui est bon pour nous. Il me donnera, au moment voulu, encore mieux que je ne désire. Il ne faut jamais s’éloigner de lui. Il connaît mieux que nous le meilleur moment où intervenir dans nos vies.»
Heidi est enthousiaste: «Je veux toujours le prier de me rendre meilleure, de ne pas m’oublier et de prendre soin de moi.»

- Cette grand-mère de Francfort offre à Heidi son premier livre. La fillette découvre la lecture avec la parabole du fils prodigue, qui est l’une des histoires illustrées.
«Heidi préférait cette image à toutes les autres.»
De retour au village, «elle pouvait ainsi lire à la grand-mère aveugle du Dörfli les beaux cantiques qu’elle n’a plus entendus depuis si longtemps.»

- Heidi redonne aussi goût à la vie à son grand-père en lui racontant la parabole qu’elle a découverte. L’effet est immédiat.
«Le vieillard resta longtemps immobile, à regarder l’enfant endormie. Puis, il joignit les mains et dit: «Mon Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, traite-moi comme le dernier de tes serviteurs.»

- Dans le second volume, Heidi reprend son rôle de prédicatrice, avec le vieux médecin de Francfort, cette fois-ci.
«Si jamais on ne sait que faire, il faut tout dire au Bon Dieu. On doit attendre patiemment et toujours espérer. Le Bon Dieu est si bon que même dans nos moments les plus tristes, il nous réserve des joies. Toutefois je sais que dans la tristesse on se fait l’amère illusion que rien ne s’arrangera jamais.» Ta sagesse est excellente, affirme le docteur, garde-la toute ta vie.

- La grand-mère de Francfort n’a rien oublié de son catéchisme quand elle retrouve Heidi en Suisse.
«Nous sommes tous pauvres et misérables devant notre Père céleste et nous devons nous aider les uns les autres.»

- La grand-mère aveugle n’en revient pas de recevoir de la visite et de l’aide.
«Comment croire qu’il y a de si bonnes gens qui pensent à une vieille femme telle que moi. Vraiment cela réconforte et fortifie notre foi dans le Seigneur de voir qu’il existe de telles personnes.»
C’est elle qui a le dernier mot dans le livre, quand elle dit à Heidi:
«Lis-nous, chère petite, un cantique afin que nous célébrions et remercions notre Père céleste de tout ce qu’il a fait pour nous.»

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